Le Centre Mgr Marcoux abrite non pas une, non pas deux, mais trois œuvres d’art public!
Ces créations monumentales égaient le quotidien de notre communauté tout en incarnant son esprit. Nous vous invitons à venir les admirer sur place. D’ici là, en voici un aperçu.
Le Centre Mgr Marcoux expose à l’intérieur une création textile qui revisite un artisanat typique du Québec. Tisser des liens, partager, rencontrer : voilà ce qu’évoque cette œuvre inspirée des tapis d’autrefois. Pendant huit ans, l’artiste a invité le public à tresser avec elle des sacs de plastique. La communion des gestes a produit une immense corde, fabriquée selon un savoir-faire traditionnel, que l’artiste a cousue en cercle. Un ouvrage à mille mains!
Cette œuvre à dimension collective a circulé dans divers musées et organismes sociaux ou culturels. Elle figurait à l’inauguration du pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec. Elle illustre à merveille la mission de notre organisation: favoriser la rencontre des gens et la transmission des connaissances.
Des feuilles aux nervures délicates poussent sur la façade du Centre Mgr Marcoux. Gravées sur une surface noire en aluminium, ces images végétales sont toutes différentes. Elles symbolisent les activités qui se déroulent chez nous. L’une superpose les lignes de terrains de jeux ; l’autre montre les fruits et légumes de la cuisine communautaire. La plus grande reproduit la ville de Québec, identifiable à ses artères. Reconnaissez-vous votre quartier?
L’œuvre s’inspire de la vocation sportive, culturelle et sociale du lieu. Elle reflète la diversité des gens qui le fréquentent. Enfin, elle lie le bâtiment à son environnement naturel par sa verdure stylisée. Un hommage à la vitalité du Centre, où des personnes de tout âge se retrouvent pour s’amuser et apprendre ensemble.
Installée derrière le Centre Mgr Marcoux, au parc Bardy, cette sculpture saute aux yeux. Une chenille-éléphant, c’est dur à manquer! Celle-ci aurait sûrement charmé le Petit Prince, lui qui répétait: «Dessine-moi un mouton.» Coiffée d’une casquette de chef de fanfare, la créature rose trottine sur un crayon géant. L’outil symbolise l’éducation ; l’éléphant, la sagesse; la chenille, la métamorphose. Leur rencontre improbable évoque le bonheur d’apprendre.
Hommage à l’imagination enfantine, cette sculpture en aluminium peint est née d’une démarche de cocréation engageant des élèves de l’école primaire des Jeunes-du-Monde. Le duo Cooke-Sasseville en a tiré une œuvre empreinte de fantaisie et d’humour. Son art est hardi, coloré et souvent peuplé d’animaux. De quoi éveiller le petit philosophe qui sommeille en chaque humain.